Parfois, les journées ne se terminent pas comme prévu.
Par un petit lundi matin tranquille, je reçois un texto de mon ami Francis, a.k.a. Tranchedepain, a.k.a. M. FoodCamp. Un conseil: quand Francis vous invite quelque part, n’hésitez pas. Dites oui!

C’est ce que j’ai fait et je me suis retrouvée au lancement des vins de François Chartier au Château Frontenac!! D’entrée de jeu, je l’avoue – je suis une fan, mais si vous suivez mon blog, vous le savez certainement déjà! J’adore le style convivial, accessible et sans prétention de François Chartier, et sa passion contagieuse. J’aime le fait qu’il vulgarise la science des vins, mais sans jamais niveler vers le bas.

C’est donc quatre vins qu’il nous propose, 3 rouges et 1 blanc. J’espère qu’il ne s’arrêtera pas là et que sa gamme ira en s’élargissant, car elle ouvre un monde de possibilités à tous les gourmands. En effet, plutôt que de choisir un vin pour accompagner notre recette, fidèle à ses habitudes, Chartier nous propose des pistes aromatiques qui nous permettront de choisir les ingrédients à partir desquels cuisiner, une fois le vin choisi.

Comme M. Chartier le faisait remarque, lorsque la contre-étiquette d’un vin mentionne qu’il accompagne bien les pâtes… c’est vaste! Des pâtes avec une sauce tomate? Des pâtes avec une sauce Alfredo?? Bref, il nous propose plutôt un champ d’exploration, à l’intérieur duquel nous pouvons improviser sans trop nous casser la gueule!

Lancement des vins de François Chartier à Québec

Accors mets-vin pour le Fronsac de Chartier

Accors mets-vin pour le Blanc Pays d’Oc de Chartier

C’est là la concrétisation de la citation « Il n’y a pas de gastronomie sans vin… et il n’y a pas de vin sans gastronomie »! Comme ses vins se doivent d’être contextualisés, François Chartier pouvait compter sur son comparse Stéphane Modat qui avait réalisé 2 bouchées pour accompagner chacun des vins. Je ne suis pas la meilleure pour définir un accord met-vin, mais je peux vous dire que dans plusieurs des cas, ça fonctionnait à la perfection. J’ai particulièrement aimé l’accord du Fronsac avec l’arancini aux cèpes (S A V O U R E U X!), l’accord du Toscana Rosso avec la pointe de basilic thaï de la soupe de riz sauvage, ainsi que l’accord du Blanc Pays d’Oc (un assemblage de Chardonnay, Grenache blanc et de Rolle) avec le homard ET avec le Riopelle! Si vous souhaitez avoir une évaluation crédible des vins de M. Chartier, je vous invite à lire Julien Marchand qui nous en fait une description éclairée sur son blog (et beaucoup plus étoffée que je ne saurais faire moi-même!).

Enfin, je ne pourrais passer le coup de chapeau de M. Chartier pour la ville de Québec, sa scène gastronomique, ses foodies, ses blogueurs. Québec en voie de devenir une capitale vinicole? Pourquoi pas! Il ne s’agit pas pour moi de m’en servir pour faire un pied de nez à Montréal ou aux autres villes du Québec. Non, il s’agit simplement d’une bouffée de fierté pour cette ville où j’ai grandi et choisi de demeurer, parce que je la trouve magnifique et que je trouve qu’elle s’embellit diablement au fil des années. Et si elle s’embellit tant, c’est en bonne partie à cause de vous, à cause de nous tous qui croyons aujourd’hui que tout est possible ici, et qu’on a plus à aller ailleurs pour réussir, parce que le succès est maintenant possible ici.

I’ll drink to that!

Le Côtes-du-Rhône 2012 de Chartier

Les arancinis de cèpes – délicieux!

Julien Marchand – un nouveau papa très fier (le iPhone avec photo du nouveau bébé n’est pas loin!)

Le Blanc Pays d’Oc 2012 de Chartier

Le Toscana Rosso 2009 de Chartier

Les vins de François Chartier seront disponibles en SAQ le 3 octobre. Si vous êtes chanceux, vous réussirez à mettre la main sur une de ces bouteilles (dont j’adore les étiquettes!). Ensuite, arrêtez à votre épicerie préférée, et laissez-vous inspirer une recette à partir des pistes aromatiques proposée par M. Chartier. Il y a fort à parier que vous serez surpris de l’harmonie du résultat.