Le mois d’août arrive et, avec lui, mes vacances estivales! Cette année, je vous l’avoue, j’ai réussi à planifier un peu plus d’avance: je m’offre donc un séjour à l’auberge Notre-Dame-du-Portage avec mon papa et ma maman (que j’ai décidé de gâter un peu), un cours de cuisine chez Ateliers et Saveurs sur la rue Saint-Joseph, et un séjour éclair à l’Ile aux Lièvres avec mon ami Jeff. Je vous reparlerai de tout ça dans un futur billet, c’est certain! Mais SURTOUT, j’ai réussi à garder mon agenda entièrement libre du 22 au 24 août pour ENFIN pouvoir participer à l’événement Omnivore qui a lieu pour la troisième année à Montréal à la SAT.
En ayant été impliquée dans l’organisation des 3 premières éditions du FoodCamp de Québec en siégeant sur le conseil d’administration, je mourrais d’envie de participer à l’événement: bien entendu à titre de comparaison pour voir comment le FoodCamp pouvait se distinguer, et comment l’événement pouvait s’améliorer, mais aussi pour le pur plaisir de voir des chefs à l’œuvre… parce que je vous jure qu’en organisant un événement, on y participe pas du tout!
Bien entendu, j’ai pris ma retraite du CA du FoodCamp, c’est donc strictement à titre de participante blogueuse et, surtout, de participante gourmande que je participerai à cet événement qui se taille toute une place sur le circuit mondial.
Le Omnivore World Tour, qu’est-ce que ça mange en hiver?
Le Omnivore, c’est un événement qui se promène de grandes villes en grandes villes à travers le monde (Montréal, mais aussi Shanghaï, Paris et Moscou!). Au programme: démonstrations culinaires (ou masterclass) de chefs reconnus et innovateurs qui se succèdent à un rythme effréné, des soupers spéciaux qui se déroulent dans plusieurs restaurants de la ville, et un grand party gourmand au cours duquel plusieurs chefs cuisinent des bouchées live.
Ça vous tente, n’est-ce pas? Faut faire vite pour ce qui est des billets, car ça s’envole comme des petits pains chauds, si vous me permettez l’expression – c’est par ici!
Sur ma liste de must au Omnivore
Outre le party du samedi, je dois avouer que la plupart des présentations m’intéressent, même si je ne connais pas certains chefs, et même si certains sont déjà passé au FoodCamp (je vous le rappelle, quand on est dans l’organisation, on ne profite de rien!). Mais côté spectacle, je dois avouer que je tiens absolument à voir les présentations du coloré Hugue Dufour et du non moins coloré Charles-Antoine Crête!
La gastronomie et le tourisme gastronomique – des joueurs d’impact dans l’économie
Sur ce, je profite de ce billet pour faire un petit éditorial.
Mes premiers emplois étudiants furent dans le domaine touristique: j’ai été guide à la Citadelle de Québec et au Château Frontenac pendant nombre d’années. J’ai ensuite travaillé dans le domaine des communications, notamment en service conseil. Depuis quelques années, mon boulot, toujours en communications, est dans le domaine culturel. Et en tant que fille de comms, on lit beaucoup, on s’intéresse à plein de choses, notamment à l’actualité, parfois même par la bande à l’économie.
On aura beau avoir entendu moult commentaires désobligeants envers tous les shows culinaires, de téléréalité ou autres, je crois que nous sommes face à une tendance qu’on ne peut plus nier. La gastronomie, et donc nos restaurants ainsi que nos événements gastronomiques et culinaires, engendrent un tourisme culinaire qui prend de plus en plus d’ampleur et qui, maintenant, fait véritablement partie de notre économie.
Oui, c’est certain, le tourisme culinaire est une facette du tourisme culturel, mais je serais curieuse de voir une étude se pencher sur le phénomène et analyser les dépenses de ces touristes précisément: nous pourrions être surpris. (Et on pourrait aussi se pencher sur la passion des gens de communications et du monde numérique pour la gastronomie – il y a véritablement là un mystère à percer!)
Il n’est pas rare maintenant que des gens choisissent leur destination voyage pour UN resto qu’ils souhaitent visiter. Ils grefferont plusieurs activités autour, mais le déclencheur, c’est UN resto. Un resto qui fait parler de lui à l’extérieur de sa ville, c’est un atout – c’est un attrait touristique qui assure une visibilité à une ville. C’est la même chose pour un chef qui rayonne et fait parler de lui à l’international – il engendre de la visibilité et de l’intérêt pour la ville où il travaille, il en devient l’ambassadeur. De la même façon, un événement culinaire qui fait parler d’une ville, c’est une visibilité non négligeable.
Mon point? Une gastronomie en effervescence pour une ville, c’est un atout pour un tourisme dynamique et fort, un intrant dans l’économie de cette ville.
D’accord sur toute la ligne. On se croisera là-bas! 🙂 Au plaisir!
All right!!! 😉