Recharger ses batteries au Bic

Je crois que je peux sincèrement dire que j’ai découvert un petit paradis, directement ici au Québec, à peine à 3h de route. Nul besoin d’aller au bout du monde s’extasier devant les paysages et la nature, alors qu’on a chez nous des panoramas absolument grandioses. Ça me travaillait depuis longtemps, mais mes racines du bas-du-fleuve ont parlé: je suis littéralement en amour avec le Bic!

Après une année plutôt exigeante et un déménagement qui m’a laissé sur les rotules, j’avais envie de m’isoler un peu et de couper avec tout le superficiel qui me tombait sur les nerfs. Je zyeutais le Refuge du Vieux Loup de mer au Bic depuis deux ans – je me suis gâtée en allant y passer 2 nuits… et j’ai déjà hâte d’y retourner!

Depuis 2 ans, j’avais la chance d’aller à Rimouski pour le Marathon SFL – j’en profitais pour aller m’émerveiller la veille au Bic devant un coucher de soleil qui ne finit plus de m’émerveiller chaque fois.

Et je m’aperçois avec horreur que je n’ai même pas écrit de billet sur ce blog à propos de mon repas chez St-Pierre, au Bic, une des meilleure table qu’il m’ait été donné de visiter.

Mais cette fois ci, pas de resto. Au programme – feu de bois, marche au bord du fleuve, popotte et placotage avec ma cousine, boire du vin et dormir. Je n’aurais pas pu choisir de plus bel endroit que le Refuge du Vieux Loup de mer.

Je tenais mordicus à avoir le chalet le Chasse-Marée – je voulais avoir les deux pieds sur le bord de la grève. J’aime voir le fleuve, le sentir et l’entendre. Et arrivées sur les lieux, nous n’avons pas été déçues – le chalet est encore plus beau en vrai que sur les photos!

Le chalet est tout simplement équipé à la perfection – tout y est pour cuisiner, se faire du café, tout est propre, on a du bois en masse pour nourrir le poêle à bois… On ne saurait demander mieux! Et, en prime, cette vue en se levant le matin….

Vue de ma chambre le matin au Bic

Vue de ma chambre le matin au Bic

Si vous êtes plus courageuses que nous, vous pourriez même vous offrir des œufs frais le matin – j’avoue que les poules m’ont tenues en respect. Je n’ai pas osé glisser ma main dans le poulailler, car elles m’attendaient de patte ferme.

Une poule du Refuge du Vieux Loup de mer

Une poule du Refuge du Vieux Loup de mer

Le site où se trouvent les chalets est de plus situé tout à côté du Parc National du Bic de la SEPAQ – C’était la première fois que j’avais la chance d’aller me promener dans un parc de la SEPAQ, et je peux vous dire que ce ne sera pas la dernière fois. Nous avons découvert l’Ile aux amours, et l’Ile du massacre, tout ça sous les cris des oies blanches, car c’était en plein pendant la saison.

Je peux vous dire qu’assise les fesses dans le sable de la grève, bercée par l’odeur du fleuve et les oreilles pleines des clameurs des oies qui s’envolent à l’unisson, avec un simple sandwich au végé-pâté qui m’a semblé goûter le ciel et un gros foulard pour me protéger du vent froid, j’ai pas mal trouvé le paradis.

C’était impressionnant d’entendre toutes ces oies…

Et de retour au chalet, les oies nous ont accompagné pour l’apéro… Ça, c’est directement sur la grève, en sortant du chalet!

Bref – je n’attendrai pas à l’automne prochain avant de retourner au Bic! Je rêve d’aller regarder la neige tomber, en sirotant un chocolat chaud sur le bord du feu de bois!

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