Je commencerai ce billet par un aveu: lorsque j’ai reçu l’invitation média à aller découvrir La Bûche, je me suis dit: « Ah non! Pas encore des mets québécois traditionnels revampés ». Et j’avoue: j’ai accepté davantage parce que je trouvais la relationniste de presse très gentille d’avoir pensé à moi. Que voulez-vous, j’aime faire plaisir aux gens!
Je suis donc arrivée un peu « sur les breaks » au resto, en me disant qu’au pire, je n’allais pas écrire de billet et, qu’au mieux, je n’aurais qu’à écrire un simple paragraphe descriptif pas trop engageant (comme on en trouve sur certains blogs!).
C’est alors qu’un serveur s’est avancé vers moi avec la première bouchée: un tartare de saumon. Mes amis blogueurs qui m’accompagnaient m’ont regardé du coin de l’œil: je le clame depuis longtemps, le tartare, c’est risqué sur un menu de resto. Surtout du tartare de saumon. Ça passe ou ça casse, et bien souvent, ça casse parce que toute personne qui cuisine un tant soit peu fait du tartare. Et meilleur qu’au resto, s’il vous plait.
J’ai donc attaqué ma bouchée de tartare de saumon avec scepticisme. Et c’est à ce moment que ma soirée a pris un virage à 180º… Le tartare était bon. En fait, il était exceptionnellement bon. J’irais même jusqu’à dire que c’est de loin le meilleur tartare au saumon que j’ai jamais mangé au restaurant. Bien relevé et parfumé d’un filet de sirop d’érable, il a conquis mes papilles. À preuve, j’ai stoppé le prochain serveur que j’ai croisé pour mettre la main sur une deuxième bouchée histoire de vérifier si je n’avais pas rêvé. Non: le tartare de saumon de La Bûche vaut le détour!
Cette bouchée était annonciatrice du reste du menu: tout était bon, et même exceptionnellement bon. Le ragoût de pattes de cochon, les oreilles de christ, les marinades maison, le pâté chinois, les croquettes de pâté à la viande, la tourtière, le jambon, la soupe aux pois, les bines, le pouding chômeur… Tous les classiques sont là, généreux en portion et en saveur, avec un raffinement qui ne se dément pas dans la préparation et la présentation. Et quand je dis généreux: les plats sont gargantuesques! Nous nous sommes partagé tout ça alors que nous étions 7 à table – pensez-y en commandant si vous avez tendance à avoir les yeux plus grands que la panse.
Chapeau bas au jeune chef, Donovan Ouellet, et à toute son équipe.
Côté accueil, sachant que La Bûche est sous la houlette de Yannick Parent (Savini, Bello), je me doutais que l’accueil serait impeccable: sympathique, chaleureux et sans prétention, l’équipe est rodée après seulement 4 mois. Ça paraît simple, mais ça ne l’est pas – à La Bûche, on est accueilli comme chez des amis.
Quant à l’ambiance, le violoneux m’a rapidement fait taper du pied, et entre les sets, on s’est même surpris à chanter une toune des bébés… Est-ce que « le party était pris »? Je pense bien que oui!
Un mot sur les toilettes: elles valent le coup d’œil, ne manquez pas d’aller y faire un tour.
En terminant, mon verdict… J’ai déjà hâte d’y retourner, et je prendrai le tartare de saumon, à n’en pas douter! À moins que je ne me laisse tenter par un brunch!
NOTE: si vous êtes un homme au crâne rasé, barbu et que vous avez la bonne idée de mettre une chemise à carreaux pour aller à La Bûche, on risque fort de vous confondre avec un serveur.
Merci à Sylvie Beaulieu de Tac Tic Marketing de s’être assurée de ma présence (ça valait vraiment, mais vraiment la peine!), ainsi qu’à toute l’équipe de La Bûche pour m’avoir surpris avec le meilleur tartare de saumon en ville, son menu absolument délicieux et son irrésistible ambiance de party!
Vous voulez y aller?
La Bûche
49, rue Saint-Louis
Vieux-Québec G1R 3Z2
(418) 694-7272
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Nous allons tester cela dès cette fin de semaine …
Pour une fois, je recommande le tartare de saumon!
Et les plats sont vraiment gros – vous pourrez certainement partager, ou demander un doggy bag.
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