Je vous ai déjà parlé juste ici de mon traditionnel arrêt à la Laiterie Charlevoix dès que je passe par Baie Saint-Paul (en fait, vous remarquerez que mon penchant pour Charlevoix ne date pas d’hier en jetant un œil à mes billets du blogue des Fromages d’ici)…
Cette fois-ci par contre, avec mes amis, nous nous y sommes rendus à l’invitation de Philippe Labbé, dont la famille possède la fromagerie depuis ses débuts en 1948. Et pour la première fois, j’ai fait bien plus que visiter la boutique pour y acheter du 1608, de l’Hercule de Charlevoix et du Fleurmier – nous avons visité la fromagerie de fond en comble, et nous avons découvert des passionnés de fromages de père en fils!
Tout d’abord, on découvre à l’étage supérieur de multiples instruments qui ont déjà servi à la production de fromage au fil des années. En fait, en écoutant Philippe nous parler, on comprend que si les équipements se sont modernisés au fil des années, les principes de production sont toutefois demeurés largement les mêmes.
- Le fromage en grain, le Fleurmier et l’Hercule de Charlevoix
- En exposition
- Une plaque qu’on pressait sur la cire des fromages durant la guerre pour les identifier
- Remarquez l’impression sur la cire
- Une meule de fromage qu’on affine
- Miam!
- Quelques items exposés
- Des enseignes vintage
- Encore du vintage!
- Encore du vintage!
- Les slogans publicitaires font parfois sourire
- Un véritable musée
Comme la Laiterie Charlevoix fait partie des Économusées, c’est l’endroit idéal pour s’y renseigner sur les enjeux des petits producteurs et sur l’histoire de leur industrie. En tout temps, on est frappé par la propreté des lieux, par les mesures prises pour assurer la stérilité des aires de travail et, surtout, par les efforts immenses consacrés à réduire l’empreinte écologique de la fromagerie et assurer du coup sa pérennité.
En fait, la laiterie s’est entièrement équipée afin de procéder à la méthanisation (la production de gaz de méthane à partir de ses déchets de production afin d’alimenter la laiterie comme source d’énergie) et d’assurer elle-même le traitement de ses eaux usées. Tout ça représente un investissement de 3 millions de dollars pour l’entreprise familiale – moi, ça m’impression de voir des entreprises penser plus loin que le profit immédiat.
- Une partie du système de filtration des eaux
- Une partie du système de filtration des eaux
- Quelques poissons qui testent la qualité de l’eau
- Un schéma du processus complet
Et, en gourmande incorrigible, ma grande découverte du jour – le bistro, qui se situe tout juste derrière le bâtiment abritant la boutique! Sachez qu’on peut s’y procurer d’alléchantes assiettes de charcuteries locales et de fromages de la Laiterie Charlevoix, en plus d’y faire quelques dégustations. Lors de mon passage, on pouvait y goûter à la fondue au fromage La Charlevoisienne, commercialisée par La Grolla et faite à base de 2 de mes fromages préférés, le 1608 et l’Hercule de Charlevoix.
Et un grand scoop gourmand – la Laiterie Charlevoix est à développer en ce moment un tout nouveau fromage, L’Origine. Bien que le fromage ne soit pas encore prêt pour la distribution, vous aurez peut-être la chance d’en déguster un morceau lors de votre prochain passage à la laiterie!
- Assiette de dégustation
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